Élégant, nocturne et touchant. Voilà quelques mots qui pourraient qualifier le nouvel album de Lauter, sans pour autant lui rendre totalement justice. Toujours à la croisée du rock et du folk, Boris Kohlmayer signe “dix chansons de plus” à la tendresse infinie, et qui fissureront même le coeur des personnalités les plus minérales. On retrouve dans ce troisième disque (après A Walk Will Take My Mind Off Things – 2005, et The Age Of Reason – 2009) cet espace feutré et intime, cette orfèvrerie de la simplicité, mais aussi ce beau paradoxe lauterien : celui de savoir créer des envolées oniriques lumineuses (Motorway At Night) tout autant que des moments de tension à la rigueur mathématique (Our Separate Ways). Enregistré en live avec des musiciens de Papier Tigre, Electric Electric, Fordamage/My Name Is Nobody, Pyjamarama et produit par Vincent Robert (Electric Electric) Ten More Songs est le disque – non plus de la raison – mais de la maturité, celui d’un retour à l’état de nature aussi ; et d’un apaisement profond. Une voix suave nous guide dans un jardin d’arrangements que ne renieraient ni Low, ni Yo La Tengo ; et on la suit aveuglément, car il y coule une petite rivière qui nous dit : “We don’t need to walk that way, we don’t wanna talk that way, anywhere let’s go away“.

Élégant, nocturne et touchant. Voilà quelques mots qui pourraient qualifier le nouvel album de Lauter, sans pour autant lui rendre totalement justice. Toujours à la croisée du rock et du folk, Boris Kohlmayer signe “dix chansons de plus” à la tendresse infinie, et qui fissureront même le coeur des personnalités les plus minérales. On retrouve dans ce troisième disque (après A Walk Will Take My Mind Off Things – 2005, et The Age Of Reason – 2009) cet espace feutré et intime, cette orfèvrerie de la simplicité, mais aussi ce beau paradoxe lauterien : celui de savoir créer des envolées oniriques lumineuses (Motorway At Night) tout autant que des moments de tension à la rigueur mathématique (Our Separate Ways). Enregistré en live avec des musiciens de Papier Tigre, Electric Electric, Fordamage/My Name Is Nobody, Pyjamarama et produit par Vincent Robert (Electric Electric) Ten More Songs est le disque – non plus de la raison – mais de la maturité, celui d’un retour à l’état de nature aussi ; et d’un apaisement profond. Une voix suave nous guide dans un jardin d’arrangements que ne renieraient ni Low, ni Yo La Tengo ; et on la suit aveuglément, car il y coule une petite rivière qui nous dit : “We don’t need to walk that way, we don’t wanna talk that way, anywhere let’s go away“.

Élégant, nocturne et touchant. Voilà quelques mots qui pourraient qualifier le nouvel album de Lauter, sans pour autant lui rendre totalement justice. Toujours à la croisée du rock et du folk, Boris Kohlmayer signe “dix chansons de plus” à la tendresse infinie, et qui fissureront même le coeur des personnalités les plus minérales. On retrouve dans ce troisième disque (après A Walk Will Take My Mind Off Things – 2005, et The Age Of Reason – 2009) cet espace feutré et intime, cette orfèvrerie de la simplicité, mais aussi ce beau paradoxe lauterien : celui de savoir créer des envolées oniriques lumineuses (Motorway At Night) tout autant que des moments de tension à la rigueur mathématique (Our Separate Ways). Enregistré en live avec des musiciens de Papier Tigre, Electric Electric, Fordamage/My Name Is Nobody, Pyjamarama et produit par Vincent Robert (Electric Electric) Ten More Songs est le disque – non plus de la raison – mais de la maturité, celui d’un retour à l’état de nature aussi ; et d’un apaisement profond. Une voix suave nous guide dans un jardin d’arrangements que ne renieraient ni Low, ni Yo La Tengo ; et on la suit aveuglément, car il y coule une petite rivière qui nous dit : “We don’t need to walk that way, we don’t wanna talk that way, anywhere let’s go away“.