C’est un passé électronique protéiforme allant de la kosmiche musik à l’electronica, en passant par l’ambient qui éclate au grand jour sur Mirage Orange. En appelant ainsi son premier album, Olivier Stula a-t-il voulu s’inscrire dans la lignée de Klaus Schulze (Mirage) et Richie Hawtin (Minus Orange) ? Même si cette question repose plus sur une simple affabulation de chroniqueur plutôt que sur un fait réel, Mirage Orange offre une relecture personnelle et délicieuse des différents genres de la musique électronique à travers les âges.
Le titre d’ouverture ‘Mimosa’ fleurit le tracé autoroutier créé par Kraftwerk. ‘Astral Olympique’ nous envoie dans un cosmos musical en compagnie d’Harmonia. Lorsque l’on parle de ces derniers, la référence à Brian Eno n’est jamais très loin et cela s’en ressent sur ‘Ruban Rose’ et ‘EMA’.
Le titre qui a donné son nom à l’album nous propulse dans un rêve de Tangerine en compagnie de Steve Reich.